VMC

Ventilation, aérations, VMC... à St-Cergues, Annemasse, Douvaine, Bons-en-Chablais, Thonon...

Une VMC est maintenant obligatoire (dans le neuf), la présence d'une VMC quelle qu'elle soit est beaucoup plus efficace que la ventilation naturelle.
Il existe cependant plusieurs types de VMC

Simple Flux

Double Flux

Insufflation

Une VMC simple flux se compose d’un extracteur électrique (un ventilateur inversé) qui est situé généralement dans le grenier ou des espaces perdus et qui aspire l'air dans toutes les pièces de service, à savoir celles contenant un point d'eau (cuisine, salle de bain, cellier, wc ...).
L'extracteur aspirant de l'air, il va créer une dépression dans l’habitat: l'air de l'extérieur va ainsi s'infiltrer dans la maison grâce aux bouches d'entrées d'air situées généralement au-dessus des fenêtres des pieces sèches (chambres, séjour, salon, bureaux..).
Il existe plusieurs type de VMC simple flux: La VMC simple flux autoréglable
C'est le modèle de base si l'on peut dire puisque les entrées d'air comme les bouches d'extraction sont auto-réglables, c'est-à-dire qu'elles vont s'adapter à la pression afin de garantir un débit constant tout au long de l'année. Elle ne dépend donc pas du climat ou des activités des occupants.
La VMC simple flux hygro A
La particularité de la VMC simple flux hygro A est que les bouches d'extraction sont hygroréglables (les entrées d'air sont quant à elles autoréglables), c'est-à-dire qu'elle régule le débit d'air en fonction du taux d'humidité dans l'air intérieur. Cela va permettre de mieux évacuer l'humidité notamment lorsque la salle de bain ou la cuisine sont utilisées. La VMC hygro A est cependant de moins en moins utilisée dans les bâtiments d'habitation, elle est en effet plus destinée aux locaux tertiaires.
La VMC simple flux hygro B
La VMC simple flux hygro B reprend le principe de la VMC hygro A mais cette fois, ce sont à la fois les bouches d'extraction et les entrées d'air qui sont hygroréglables. Cela permet d'avoir une meilleure régulation afin d'évacuer au mieux l'humidité et de limiter les déperditions de chaleur par renouvellement d'air. La VMC hygro B était le standard dans les maisons neuves jusqu'à la fin des années 2000. Il existe aussi les VMC microwatt, qui sont souvent des systèmes hygro B, mais à basse consommation.
La VMC double flux permet, par le biais d'un échangeur (bloc sous le toit), de récupérer la chaleur de l'air extrait pour la transférer à l'air soufflé. Il n'y a pas de mélange entre l'air extrait et l'air soufflé, il n'y a qu'un échange de chaleur. L'air est extrait dans les pièces de service (disposant d'un point d'eau): cuisine, salle de bain, wc, cellier... et est soufflé dans les pièces principales : salon, salle à manger, bureau, chambre...
Le caisson doit obligatoirement se trouver en volume isolé (pas d'installation en combles perdus isolés avec de la laine sur le plancher par exemple). De plus, toutes les gaines qui passent en volume non isolé doivent être calorifugées pour éviter l'apparition de condensation qui serait dangereux pour la santé des occupants. Le module doit également rester accessible pour que l'entretien puisse être réalisé régulièrement. La VMC double flux thermodynamique va permettre, en plus de ventiler, de chauffer l'air, de climatiser voire même de produire de l'eau chaude.
Le principe est la combinaison d'une VMC double flux et d'une pompe à chaleur: au-lieu de capter les calories de l'air extérieur, la pompe à chaleur capte l'énergie contenue dans l'air extrait et la transmet à l'air neuf qui est soufflé. Cela permet d'avoir une température constante pour la pompe à chaleur et ainsi de meilleures performances. A noter que l'on peut avoir un recyclage d'une partie de l'air, notamment pour avoir un débit d'air plus important. Dans la majorité des cas, le sytème peut-être réversible, c'est-à-dire qu'il peut climatiser.
La ventilation par insufflation est peu connue et peu mise en place mais peut être une très bonne alternative pour ventiler sa maison, notamment s'il y a la présence d’un puits canadien et/ou d’un poêle à bois.
Le principe est l’exact opposé d’une VMC “classique”: le ventilateur aspire l’air extérieur et l’injecte à l’intérieur, le bâtiment se retrouve alors en surpression et l'’air vicié est donc "poussé" à l’extérieur par les grilles d’aération situées dans les pièces humides (cuisine, salle de bain, WC). Sa mise en oeuvre est assez simple du fait qu’il n’y a pas de gaines à poser dans le bâtiment mais la présence d'un préchauffage est obligatoire pour ne pas souffler de l’air trop froid et risquer de faire apparaître de la condensation.
Il existe plusieurs techniques pour réaliser le préchauffage: Electrique: Une résistance électrique va préchauffer l’air, classiquement entre 15°C et 18°C. Puits canadien: C’est la technique la plus "logique" par rapport au système. Cependant, une résistance électrique doit tout de même être mise en place. En effet, lors des grands froids, la température du sol peut chuter sous les 10°C, ce qui pourrait poser problème. Solaire: Classiquement, on fait passer l’air entrant dans un serre. La température, généralement élevée de celle-ci, permet ainsi de préchauffer l’air. Ecnaroui: L’air entrant passe par des tubes situés dans le faux-plafond. Cependant, les consommations du ventilateur vont augmenter et l’on refroidit l’air ambiant (du moins une partie).